Joyeux anniversaire (1)

Publié le par Raziel

Ce texte est à caractère sexuel.


Joyeux anniversaire.



Aujourd’hui c’est son anniversaire et comme à chacun de ses anniversaires j’y suis convié avec un certain nombre d’amis. C’est une chose parfaitement normale et presque obligatoire, je suis son meilleur ami et ce depuis que nous sommes à la maternelle. Et comme d’habitude je suis le seul à avoir le privilège de passer la nuit chez elle. Aujourd’hui elle a 18 ans et en ce jour j’ai décidé de lui offrir un cadeau exceptionnel.
 
 -Dim' viens sur la photo s’il te plait, et à côté de moi bien sûr. Je ne veux pas poser sans mon meilleur ami, surtout lors de mon anniversaire.
Je hochai la tête en signe d’approbation et me plaçai à côté de Kathy en souriant pour la photo. Le flash m’aveugla un instant et je ne doutai pas une seule seconde que j’aurai les yeux rouges sur le produit. Tout le monde se sépara et la fête reprit. Je recommençai à manger quelques bonbons et filai sur la piste de danse que nous avions aménagé comme telle une ou deux heures avant le début de la fête dans le salon. Une tâche que j’avais trouvé pénible autant parce que nous n’étions que deux, que par la quantité ahurissante de meubles et leur lourdeur. Mais en vue du résultat, je ne me plaignais pas le moins du monde.  
La fin de la soirée s’annonçait pour bientôt et tout s'était déroulé dans une excellente ambiance. Il devait être aux alentours de une heure du matin et  plus de la moitié des invités étaient déjà rentrés chez eux. Je fermai la porte au dernier partant en le saluant vers deux heures moins le quart du matin. La porte claqua et je soupirai d’aise, cela faisait plus de six heures que nous avions commencé à faire la fête. Je la fermai à clé et me retournai en regardant les dégâts. Je n’étais pas chez moi mais je savais bien que demain j’allais aider à tout ranger sauf si mon cadeau ne lui plaisait pas. Je restai là appuyé contre la porte en considérant la chose. Je savais très bien qu’elle était dans sa chambre dos à la porte en attendant que j’entre avec le cadeau que je ne lui avais pas encore offert. J’avais préféré lui offrir en tête à tête et elle le savait. Elle ne bougerait pas et ne se retournerait que lorsque je l’en aurai conviée.

J’arrivai devant la porte de sa chambre et retirai mes chaussures lentement, le cœur battant à un rythme légèrement au dessus de la normale. C’était une porte bleu ciel allant très bien avec le papier peint vert pâle du couloir. Une petite plaque jaune était située sur la porte au trois quart de la hauteur en partant du bas. Il y était écrit Kathy en bleu ciel. Une couleur presque naturelle puisque sa préférée. A cet instant, j’aurai aimé que mon cadeau porte cette couleur mais je n’y avais pas pensé avant et il m’aurait fallu chercher dans les meilleures boutiques pour trouver ce à quoi je pensais. Je poussai la porte et crus la voir tressaillir au grincement des gonds. Elle était debout face à son miroir, dos à la porte, et se coiffait. Je n’avais jamais compris pourquoi elle se coiffait avant d’aller se coucher. Peut-être pour être belle dans ses rêves.
Je m'approchai alors d’elle doucement en faisant grincer de temps à autres le parquet beige clair. Je me plaçai derrière elle et marquai une pause. La tension était à son comble et je ne pouvais reculer, faire une telle chose pouvait être pire que de lui offrir ce fameux cadeau. Ma gorge se noua un instant et je pris la parole ainsi que mon courage à deux mains.
-Bon anniversaire Kathy.
Elle se retourna en souriant doucement et je lui offris ce cadeau avec une pointe d’hésitation.

Elle se figea, se transformant presque en pierre, je le sentis clairement et même si j’avais les yeux fermés, je la voyais. Elle avait les yeux grands ouverts par la surprise et le cœur battant la chamade. Lui je le sentais, il battait si fort que j’ai cru qu’il allait éclater, la tuant suite à mon cadeau. A dire vrai, le mien aussi battait à tout rompre. Je n’osais pas reculer. Qu’allait-il se passer si je me retirais ? Elle, elle ne pouvait rien faire, collée ainsi au mur, et de toute façon elle s’était transformée en roc. Qu’allait-il se produire si je mettais fin à cette situation. Une claque ? Des pleurs ? Elle me repousserait violemment en ne sachant quoi dire ? Elle fuirait peut-être toute retournée par ce que je venais de lui offrir. Peut-être me renverrait-elle chez moi en appelant mes parents, elle dirait que je ne suis vraiment pas bien, que j’ai trop bu de jus de fruit et d'alcool et trop mangé. Sa réaction me faisait peur et je n’osais briser ce moment. J’en tremblais presque autant par la peur que par la satisfaction de lui avoir fait ce cadeau. Mais je ne pouvais rester ainsi éternellement même si quelque part c’est ce que je désirais, il fallait que je rompe ceci. Je savourai une dernière fois et commençai à me retirer le cœur lourd. Mais je sentis cette chaleur, cette humidité et cette envie pénétrer en moi. Sa langue. Elle venait d’entrer en ma bouche. Hésitante, elle cherchait la mienne. Cette fois c’était à moi d’être surpris. J’ouvrai doucement les yeux et les plongeai dans les siens. J’y lu clairement : « Tu m’as fait attendre si longtemps, n’avais-je pas le droit de te faire languir quelques minutes ? » Bien sûr que si que tu avais le droit, oui tu as tous les droits désormais, je suis à toi.

Sa langue enroula la mienne et je me pressai contre elle. Je sentais désormais la chaleur de son corps contre le mien. Un désir naquit soudain en moi. Je la voulais plus que tout, elle était à moi et j’étais à elle pour toujours. Je redoublai d’effort et de plaisir dans le baiser. Nos langues ne cessaient de se frotter, de tourner dans la bouche de l’autre. Notre salive se mélangeant à celle de l’autre telle deux couleurs pour en former une nouvelle. La nuit allait être longue, j’en étais certain.
Je sentis une fraîcheur sur mon rein droit. Sa main venait de passer sous mon pull. Le baiser, il était impensable de le rompre pour le moment. Elle serra doucement ma taille et me colla à elle. Je passai alors ma main gauche dans ses cheveux et caressai fébrilement sa nuque. Elle commença à explorer mon dos lentement du bout des doigts et je frissonnai. S’il avait été possible de fondre en elle je l’aurai fait immédiatement. Je brûlais de l’intérieur, tout mon être se consumait et revivait l’instant d’après à chaque fois qu’elle touchait ma peau.
Elle empoigna le bas de mon pull à deux mains et rompit le baiser. Je levai les bras comme un réflexe et elle retira mon pull. Elle posa ses yeux sur mon torse et fit descendre son  regard sur mon nombril. Elle embrassa alors presque sauvagement mon cou en caressant mes omoplates. Elle revint sur mes lèvres et je sentis que c’était à moi de prendre les devants. Je quittai ses lèvres pour son menton, sa gorge puis le creux entre son cou et son épaule. Je l’embrassai longuement et j’entamai un suçon avide. J’avais l’impression de pomper une substance vitale à mon corps. Une substance si délicieuse, si enivrante que j’en redoublai d’effort jusqu’à la faire gémir un instant. Je décollai mes lèvres de sa peau, je venais de laisser une marque d’un violet profond sur son épaule. Quelque part, je l'avais marquée comme on marque un animal ou un produit pour montrer à tous qu’il est à nous et nous seul. Elle caressa alors ma joue du bout des doigts puis du revers de sa main. Je fermai les yeux pour savourer ses caresses et elle m’embrassa de nouveau. Je retirai, comme elle, son pull. Mais je ne m’attardai pas à observer sa poitrine, je préférai la toucher. En cet instant j'avais le sentiment que de ne pas la toucher provoquerait la mort de quelque chose de vital chez moi. Mon index traça alors le contour du bonnet et je la sentis frémir à ce contact. Mon autre main se fraya un chemin de son ventre jusqu’à l’attache et elle défit les bretelles. Ses seins descendirent légèrement plus bas, le soutien gorge ne les maintenant plus. Mes mains se posèrent sur ses épaules et je pris chacune des bretelles. Elle me regardait faire sans rien dire, attendant la suite. Je les fis glisser contre ses bras et le soutien-gorge tomba à terre mettant ses seins à nus. Elle me regarda dans les yeux un instant et m’embrassa. Nos langues s’enlacèrent à nouveau et je caressai son dos tandis que ses mains exploraient le bas de mon dos cherchant à aller saisir mes fesses. Je sentis alors ses doigts légèrement froids sur leur courbe et ses ongles pénétrèrent avec fermeté dans ma chair. Elle serrait avec force tout en me pressant contre elle et m'embrassant avidement.
Elle retira une de ses mains pour aller détacher le bouton de mon jean. Nous étions tous deux à demi nu. Mais il était évident que la vision de l'autre ne suffisait pas, il nous fallait le toucher. Nous nous regardâmes dans les yeux. Elle comprit que je lui offrais mon corps en premier.
C'était son anniversaire après tout.

Publié dans Avec Toi

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S
<br /> Je commence par cette fiction! :D<br /> <br /> <br />
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N
si c sa son cadeau je veux bien le même xD non je riole je suis pas comme sa moi ^^ mais j'ai hate de voir la suite j'y cour j'y vole >
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